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Utopie et primitivisme

Le mythe du bon sauvage au XVIIIe siècle

L’utopie et le primitivisme:

Une utopie est une représentation d’une réalité idéale et sans défaut avec un régime idéal et une société parfaite dont ses individus vivent heureux en harmonie.

Le primitivisme est un mode de vie différent du notre car les hommes vivent à l’état de nature. La nature leur permet de les nourrir de les abriter, les chauffer etc. S’ils préservent cette nature. Le primitivisme a des limites comme le refus de la technologie, le refus de l’agriculture et l’absence du savoir.

Des génocides des peuples civilisés ont exterminé des peuples primitifs.

ex: La découverte de l’Amérique par Christophe Colomb où il y a peu de conservation de ce mode de vie.

 

Rousseau dans ses textes parle souvent de l’homme et le ramène souvent à l’État de nature: «L’homme naît bon, c’est la société qui le déprave»

PRIMITIVISME + UTOPIE = MYTHE DU BON SAUVAGE

Les origines du mythe du bon sauvage viennent d’une idéalisation de l’homme civilisé du XVIIIème siècle (le siècle des lumières). Le mythe du bon sauvage oppose culture contre nature.

Plusieurs textes du XVIIIème siècle illustrent ce mythe tels que:

-Voyage autour du monde (1771) de Bougainville où pour lui le mythe du bon sauvage est un monde idéal rempli de joie et de bonne humeur: «Partout nous voyons régner l’hospitalité le repos, une joie douce et toutes les apparences du bonheur»

- Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. (1755)   par Rousseau. Il y exprime l’égalité, la liberté, le bonheur. Par contre, Rousseau dans son texte évoque aussi un cas où il pourrait y avoir des inégalités des rangs sociaux : «Ils vécurent libres sains bon et heureux autant qu’ils pouvaient être par leur nature […], mais dès l’instant qu’un homme eu besoin d’un autre dès qu’on s’aperçut qu’il était utile à un seul d’avoir des provisions pour deux, l’égalité disparue…»

-Post-scriptum sur l’Isle de la Nouvelle-Cythère ou Tahiti (1771) par Commerson: Il fait un parallèle avec la Genèse, le début du monde avec Adam et Ève et son Jardin utopique. Il utilise des thermes mélioratifs pour définir l’île de Tahiti qu’il compare au jardin d’Éden: «Mais je puis vous dire que c’est le seul coin de la terre où habitent sans vices, sans préjugés, sans besoins, sans dissension»

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Émeline .

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